Présentation de l'Oeuvre

Le Texte Original

Origine du Projet

Jean - La toute première fois que j'ai voulu adapter Le Masque de la Mort Rouge d'Edgar Allan Poe, j'étais en 1ère et je manquais singulièrement de maturité. C'était en 1995. Le film que je voulais faire était très approximatif et incohérent, mais c'était aussi le premier film d'animation que je faisais, et tout seul. J'ai donc laissé tombé peu de temps après.

Jean : En 1996, en fac, plus mûr (mais pas encore mûr pour autant), et cette fois-ci aidé de deux personnes. Je me heurte cette fois-ci à l'obstacle classique des films amateurs : la perte de motivation des autres membres du groupe. Ne ressortent de cette expérience que quelques ébauches de scénario, et des croquis de character design.

Jean : Encore plus tard, en 2000, je retente à nouveau l'expérience tout seul, me disant que la 3D et l'infographie va me sauver. Il n'en est rien, l'abandon est rapide. Je me dis alors que ce film restera à jamais un projet... La révélation arrive, courant 2001. Via Internet, je rencontre un dessinateur, dont je parcours le Site, et son style très particulier et très original me plait beaucoup. Je le contacte, et la machine se met enfin réellement en route.

Réalisation Technique

Tim : Lorsque Jean m’a contacté, il m’a parlé du style un peu « Sombre » de quelques dessins présents sur mon Book (ci-dessus à gauche, un dessin qui a pu intéresser Jean pour le plan du personnage qui meurt au début du film), et que ça fonctionnerait bien avec son Projet de dessin-animé. J’ai été très vite emballé, fonctionnant avec enthousiasme, et ça a commencé. Plus ça avançait, plus on refaisait des plans qui étaient moins beaux que ceux qui suivaient.

Tim : A l’origine, mon Truc à moi, c’est la BD : des images fixes, des cadrages qui ne bougent pas, ce qui explique pourquoi le Storyboard est venu très très vite, contrairement à la réalisation, qui, elle, est bien plus difficile : la patience de dessiner parfois 30 dessins qui sont quasi-identiques de l’un à l’autre, relier des dessins clés, peindre en un après-midi des décors qu’on ne verra à l’écran qu’une poignée de secondes mis bouts à bouts, etc.

Tim : Mais tout s’est bien passé. Comme le dit bien Jean, on ne s’est pas marché sur les pieds, puisque je dessinais, il montais, et ensemble on discutait de ce qui était réalisable. Je n’y connaissais rien en termes cinématographiques, en montage ou en raccords, et il m’a appris beaucoup de choses ! C’est un très grand plaisir d’avoir pu finir un projet de cette taille (un dessin-animé de 8 minutes, quand vous n’en avez jamais fait avant, c’est pas mal), de le mettre en ligne et de pouvoir le présenter.